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On ne badine pas avec l'amour

8 avril 2012

Lundi 2 Avril.... Vendredi 6 Avril....

Lundi 2 au Vendredi 6 Avril.... 

 

Le lundi, en formation la belle est partie,


Le mardi en formation la belle s'en alla aussi....


Le mercredi c'est l'homme qui partit à Paris.


Et le jeudi l'homme y restait aussi...


 ...

 

Le vendredi, son bureau l'homme recouvra


Et ce vendredi là, le téléphone sonna....


Et ce vendredi à nouveau, elle le troubla....

 

La conscience souffle à l’inconscient : ne l'écoute pas !

 

 clown bleu

 

 

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8 avril 2012

Lundi 26 Mars.... Vendredi 30 Mars....

Lundi 26 Mars au Vendredi 30 Mars…

 

Le lundi, la honte m'envahit


Le mardi la honte et la mélancolie aussi.


Le mercredi, stupide je me sentis,


Et le jeudi, je regrettais d'avoir tout dit!


Le vendredi, il me tardait que tout soit fini....

 

Pablo-Picasso-1902-Lentrevue-Les-deux-soeurs

1 avril 2012

Lundi 12 Mars... Vendredi 16 Mars...

LUNDI 12...

 

Comme tous les lundis, les lundis c’est visites médicales….

 

9H15, elle arrive.

 

Je me réfugiais derrière mes lunettes, mon visage me semble ainsi plus froid : Il faut que je me protège de SON regard, de MON désir.

 

Salutations lointaines...

 

Les minutes ressemblent au feu de l'Enfer.

 

10H00, entre deux « patients-salariés », elle ose :

 

- « J’ai vu notre ancien DRH au Supermarché de St Androuse-les-Bains-Douches, et il a

reçu la demande de congé parental de « Suzette » (la nurse dont j'assure le remplacement)... toi, ils t’en ont parlé ? … ils... ils t’ont proposé quelque chose ?? »

 

- « Hum... on peut en reparler plus tard ? »

 

Son visage… décomposé.

 

Un instant, je me suis senti VALMONT tout puissant, Valmont dominant

sa victime. Valmont qui avait visé juste, c’étaient bien des émotions !!!!

 

L’instant d’après, j’avais mal.......

 

Mal d’avoir fait mal à une personne que j’aime.

 

Mal à ma Belle que j'adore.

 

La matinée se passa ainsi, en réparties saillantes. Bien loin de nos jeux de mots rieurs , bien loi de tous nos jeux tout court...

 

Insupportable.

 

Pour moi, pour elle sans doute.....

 

La tension était palpablement à son apogée.

 

Par chance ou par malheur, le destin voulu que notre femme-médecin parti vers 11H30 pour une réunion à l’extérieure, et ce pour le reste de la journée….

 

« Vous êtes sûre de ne pas vouloir rester ? » dis-je, d'un ton désespéré...

 

Seuls. Nous nous retrouvions seuls. D'un face à face à peine masqué par les écrans de nos machines portables...

 

Pas de patients-salariés. Pas de malades. Pas de témoins. Le silence envahissant. Déstabilisant. Oppressant.

 

Puis, au bout d'une heure, elle lâcha un :

 

- « Je sais pas ce qui s’est passé durant les vacances, mais je m’en

prends plein la G... »

 

- « Je dois me protéger » répondis-je

 

-« Oui, mais c’est difficile pour moi. »

 

-« Et pour MOI, ne crois-tu pas que ce soit difficile ? »

 

 

Les voix s'élèvent... les cœurs se lâchent. La conscience s'exprime.


mélancolie

 

« J’ai tout ce qu’il me faut à la maison..... tu as tout interprété !!!!! J'ai une réputation, je connais tout le monde ici, je suis connu de tout le monde à St Androuze les Bains !!!! Tu as tout interprété.....»

 

« Faux !!!! C'est FAUX !!! On a joué à DEUX ce jeu de séduction ! Je n'ai pas interprété les actes !!!!  On ne caresse pas la nuque de son collègue, on ne lui caresse pas le menton....On ne joue pas avec quelqu'un qui ne nous plait pas !!!! »

 

La boucle tourna ainsi durant plus d'une heure... Même registre. Même discours... Même défense !

 

Monologue inutile...

 

Elle et moi, moi et elle, l'un et l'autre à ne pas s'entendre, à ne pas se comprendre... Ne pas s'ouvrir à l'autre.

 

L'homme ne comprenait pas que la dame lui exprimait par sous entendu:

 

« Je ne veux pas de liaison, je ne peux pas me permettre une liaison ! Je n'ai jamais pensé à une liaison entre toi et moi » …

 

Et la dame niait jusqu'aux rires complices...

 

Car admettre, n'était-ce pas déjà un peu fauter ?

 

Impossible de lâcher prise...

 

Soudain, un salarié passe la porte. Il est venu pour une broutille, certainement une agrafe à la dernière phalange de son majeur droit !

 

10 minutes, il lui a fallu 10 minutes... Juste 10 minutes.

 

A son retour, immédiatement sans attendre, elle avoua :

 

« Oui, tu as raison, on a joué tous les deux ! on a joué tous les deux à un jeu de séduction. »

 

« HAAAAAAAAA, haaaaa........

 

Haaaaaa !!! Mon Dieu, tu admets !!!»

 

Comment, Seigneur, comment avons-nous pu mettre autant de temps à nous accorder ?

 

Et si l'histoire se résumait à cela ? Un abîme entre nos sentiments ? Un abîme entre nos émotions ? Un abîme entre nos histoires ?

 

Non. Impossible.

 

L'homme souhaitait uniquement que la Belle reconnaisse avoir joué, juste que la Belle dise que ce jeu lui plaisait, et peut-être dire aussi à l'Homme que l'Homme plait à la Belle ?....

 

Mon visage entre mes mains....

 

La tension tombe. Le souffle reprends sa place.

 

 

Puis, les échanges fusent :

 

- Ne m'appelle plus.... Ne jouons plus... Tu es belle....

- Ca passera....

- Tu es belle...

- Il est toujours agréable de séduire...

- Tu es belle...

- Tu n'es pas objectif...

 

La conscience s'est lâchée......


 

belle bleue 


Mardi 13 Mars

 

Tiens, il est 9H10…. Elle arrive !!!!

 

Ho, Mon Dieu.. ….. son odeur.

 

Eeeeeet merde !

 

Au Diable la conscience !!!!!

 

 

Mercredi 14 Mars

 

Le téléphone ne sonne plus. Le téléphone pleure.

 

L'inconscient pleure.

 

 

Jeudi 15 Mars

 

Il y a des amies qui disent à l'homme que lorsque la belle s'habille aussi sexy, c'est pour plaire à l'homme.

 

Il y a des amies qui disent à l'homme que si la belle s'habille aussi jolie, c'est uniquement pour se plaire a elle aussi....

 

L'Homme, lui, ne pense plus.

 

Il désire. Juste du désir.

 

Et de la tristesse...

 

La conscience ne regarde plus.

 

L'inconscience ne scrute plus.

 

 

Vendredi 15 Mars

 

le téléphone est parti, le téléphone, c'est fini.

 

La conscience pleure aussi...

 

 

 

Le 17 MARS fut un SAMEDI.

 

Le 17, l'homme amoureux décida de s'amuser.

 

L'homme amoureux décida d'être heureux pour lui aussi.

 

Il y a eu une fête, une belle fête, une grande fête sur le fleuve.

 

Soudain, grandiose, un feu jaillit dans le ciel assombri : un artifice de fleurs, bouquet multicolores, bouquet sonore !

 

L'homme regardait, l'homme admirait, puis, l'homme s'est mis à pleurer.

 

La belle manquait à l'homme.

 

La conscience est toujours éveillée, l'inconscient est toujours attristé...



feu d'artifice bleu





 

11 mars 2012

Lundi 5 Mars..... Vendredi 9 Mars.....


Le lundi, elle est revenue.

Le lundi, je me suis retenu.

Le lundi, je ne l'ai pas vue.

 

Le mardi elle avait disparu.

Le mardi il n'est rien advenu.

Le mardi fut moins tendu...

 

Le mercredi elle s'est abstenue.

La sonnerie avait disparue.

 

Le jeudi j'avais mon D.U.

Le jeudi je ne suis pas venu.

 

Le vendredi, le téléphone revenu.

Le vendredi, son appel fut le malvenu.

De l'entendre je n'en pouvais plus.

 

Je raccrochais et me retenir de trembler je ne pu...


montre bleue

 

 

Conscience inconsciente !






 

11 mars 2012

27 Février..... 2 Mars....


Vacances. Ses vacances. Mon repos.

Et pourtant, son odeur est partout.

 

Et pourtant j'hyper ventile à chaque sonnerie.

 

Mais cette semaine là, le téléphone ne retentit pas.


vacances bleue


 

Pas de conscience. Pas d'inconscient.







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11 mars 2012

Vendredi 24 Février.....

 

Même heure. Même sonnerie. Même téléphone …

 

Le même « coucou » vocatif.

 

« Ca va ? Tu ne dis rien … tu penses à voyager ? » dit la Belle... 

« Tu sais bien que c'est pas ça.... »

« Oui, je sais.... »

« Depuis quand tu sais... » dit l'Homme

« Depuis vendredi dernier...... mais tu sais, tu le crierais sur les toits que ce serait pareil.... Ça se voit trop.... Même « le louveteau » m'a fait une remarque... »

 

Striction musculaire. Douleur au ventre. Douleur tout court.

 

« désolé... désolé... désolé... »

«  mais ne sois pas désolé »

«  çà passera »

« oui »..... 

 

« j'aurais aimé que tu me dises seulement que toi aussi tu partageais les mêmes sentiments que moi …..»

 

« Je dois me l'interdire... »

 

« quand tu me regardes, j ai l'impression d'être un dieu... »

 

« il ne faut pas regarder l'herbe verte dans le champs du voisin …..»

 

« mais tu sais bien que ce n'est pas ça, voyons !!! »

 

« oui, je le sais.... »

 

PAUSE silencieuse.

 

« moi, je ne changerais pas » Dit la Dame...

 

 

L'homme abattu restait silencieux.... l'homme était accablé. L'Homme était privé de l'Olympe. L'homme n'était qu'un homme comme un autre.


 

douleur bleue 

L'inconscient s'effondre, l'inconscient s’abîme, l’inconscient souffre.

 

 

 

 

 

 

 

11 mars 2012

Jeudi 23 Février......


« Ce soir, je lui dis tout ! »

 

Mais quoi au juste ?

 

Un cinéma. Toujours les même : mes amis. Ses enfants.

 

Une seule phrase, il n'y eut qu'une seule phrase :

 

« Il faut que je te parle, j'ai des choses à te dire..... »

 

 

L’Homme voulait juste lui dire pour être libéré.

L’Homme voulait juste savoir pour être apaisé.

L'Homme voulait juste entendre qu'il se savait aimé.

L'Homme voulait juste ne pas s'être trompé.

 

Impossible.

 

L'Homme ne pouvait pas se tromper.

 

Trop d'ardeur, trop de chair, trop de sensualité...


cinéma

 

 

 

L'inconscient respire....



 

11 mars 2012

Lundi 20 Février, Mercredi 22 Février...

 

Il en est ainsi. …

 

Il en est ainsi de l'infortune des hommes.

 

La semaine avait bien commencé. L'état amoureux donne aux hommes une force incommensurable qui font d'eux des héros.


Le lundi est toujours un jour heureux. Elle est arrivée, radieuse et belle, légèrement vêtue, d'une tenue dont on lui avait dit qui l'a rendait sexy... Est-ce parce qu'elle s'était entendue dire « tu es belle » le vendredi précédent que la Dame se voulait désirable ?

 

Pas de porte dans la figure ce jour là pour l'homme amoureux. Juste quelques gamelles et toujours autant de rires fous....

 

Le mardi, haaa, le mardi.... l'homme amoureux dormi toute la journée sous sa capuche d'une large veste GAP bleutée et chaude.... Car il avait fait la fête la veille au soir ; la fête en semaine, rien de telle pour apaiser les tensions d'un lundi ensoleillée par la vue de la Belle....

 

La Dame veillait à sa place à ce que les apparences de la boutique soient préservées : portes ouvertes, salariées reçues et soignées. Le guerrier pouvait vaquer à son repos...

 

Le mercredi, et bien, comme tous les mercredis, l'homme amoureux attendit l'appel téléphonique. Avec moins d'attente, certes, car il savait la belle occupée à garder se petits en congés de leur obligation scolaire.

 

Effectivement, l'appel matinal ne vint pas. Le cœur de l'homme s'apaisa. L'homme fut rassuré, car il se dit en son cœur que quoiqu'il adviendrait, il guérirait vite d'une éventuelle peine.

 

Mais, (et oui, il y eut un MAIS) à l'heure où certains finissent leur repos post-prandial, le téléphone privé de l'homme retentit : il venait de recevoir un message textuel de la belle qui lui annonçait avoir été... chez l’esthéticienne ! L'homme sourit, l'homme rit en ouvrant largement sa bouche, l'homme ressentait ses poumons gonflés. Le cœur de l'homme palpitait, le cœur de l’homme s'emballait... L'homme se dit que la Belle pensait à lui, l'homme se senti tout simplement aimé....

 

l'Homme était enfin aimé..... aimé, aimé, désiré, aimé, aimé, ….. aimé, aimé.......

 

Et bien sûr, l'homme répondit.

Puis encore la Belle.

Puis encore l'homme...

Puis, la Belle appela.

 

Le doute n'est plus permis : l'homme manque à la Belle.

 

La belle rit et rit encore au bout des ondes.... Ils décidèrent alors de se retrouver une heure plus tard dans un magasin que l'on dit venir des Pays Baltes.

 

En arrivant, l'homme pris dans ses bras la dame en la serrant de toutes ses forces. La dame semblait gênée...

 

Non loin, un petit-homme accompagnait la dame....

 

Deux heures ensemble. Peu importe le cadre, peu importe les gens, peu importe les autres.

 

Deux heures avec elle vaut tous les musées.

 

Mais le soir même, l'homme dit STOP.

L'alerte est donnée.

Se voir à l'extérieur est une étape franchie.

 

Où peut elle nous mener à part nulle part ?

 

La liaison est impensable, in-envisageable.

 

Le désir est inavouable.

 

Il faut que cela cesse....

 

« demain, je lui dis tout !»

 

Lui dire cet excès de moi qui veut d'elle. Tout le temps d'elle. …..

 

L'homme se sentait bien... parce que sans doute il n'imaginait rien. L'amour aveugle, l'amour endort, l'amour anesthésie, l'amour curarise......



coeur

 


Et l'inconscient s'endort.....



 

11 mars 2012

Vendredi 17 Février.....


L'horaire est invariablement tôt le vendredi.

 

Le vendredi le téléphone retentit aussi. Le téléphone retentit toujours les vendredis. Les banalités d'usage sont plus rapides que d'ordinaire:

Elle parle, parle et parle encore.

J'écoute, je l'écoute et l'écoute encore.

 

Mon cœur valse, mon cœur pulse, mon cœur s'accélère, mon cœur s'emballe, mon cœur éclate :

 

« Tu es Belle ! »

 

« Arrête, je vais rougir... »

 

 

la-vie-est-belle-bleu-azur

 


L'inconscient authentifie.....



11 mars 2012

Jeudi 16 Février.......


Juste un jeu de massage...

Juste mes mains posées sur sa nuque...

Juste des gémissements qui glissent hors sa bouche.

 .....

Juste un homme qui remarque notre proximité:

"Mais vous, vous n'êtes pas mariée??"

 


téléphone bleu 2


Juste la conscience qui s'alarme....

 

 

 

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